Animation des élèves de 1re5 en communication visuelle à la cinémathèque

Partenariat avec la Cinémathèque française (juin 2025)

La cinémathèque française propose des partenariats avec les établissements scolaires. Le lycée Claude-Garamont est depuis deux ans partenaire de cette institution, ce qui permet aux élèves de visiter le musée Méliès, les expositions temporaires et de faire des ateliers pratiques de cinéma.

En juin 2025, la classe de 1re5 de communication visuelle a participé pendant une journée à l’atelier « Fantastiques bêtes à poil » autour de l’animation en deux et trois dimensions.

Extrait du site de la Cinémathèque et intérieur du bâtiment de Frank Gehry (1994)

L’animation en deux dimensions ou animation multiplane.

C’est à partir des personnages en papier découpé du film du cinéaste d’animation russe Youri Norstein « Le Hérisson dans le brouillard » (1975), que les élèves réalisent une animation à l’aide d’une table multiplane.

Les personnages découpés issus du film de Youri Norstein (au centre)

La table multiplane — plusieurs plans se superposent sur lesquels on dispose les figures et les décors que l’on va animer :

Ces plans juxtaposés permettent de modifier les décors et les personnages indépendamment les uns des autres :

La table multiplane permet ainsi d’avoir une image avec une profondeur de champ, car les éléments du bas de la table seront floutés si la mise au point est faite sur le personnage (comme ci-dessus).

Une caméra ou un appareil photo au-dessus des plans saisit les vues image par image.

L’appareil est relié à un ordinateur où le logiciel (ici Dragonframe) intègre directement les photos et permet de suivre l’enchaînement des mouvements des personnages, puis d’effectuer l’animation image par image (stop motion).

Rédaction du scénario et du générique, mise en place des personnages dans les décors.

L’animation en trois dimensions ou animation en volume.

Ce sont les marionnettes du film de Wes Anderson « Fantastique Mr Fox » (2009) qui, cette fois, ont servi de modèle.

Les marionnettes en résine sont articulées grâce à l’ossature en fil de fer et il est possible de changer l’expression des visages grâce aux différentes têtes.

On fait une prise à chaque mouvement décomposé.

Le principe est le même que précédemment : les photos sont gérées par l’ordinateur et mises bout à bout, elles défilent pour créer le mouvement. Une journée particulièrement riche qui a permis de faire quatre petites animations en deux dimensions et en volume, à retrouver sur la chaîne YouTube du lycée Garamont.